PERFORMANCES

 

 

 

Contenant - Contenu

Un jour de 1964, je pense, je lus que les Grecs de l'Antiquité décoraient leurs amphores, non pour la postérité, mais pour inciter le consommateur à acheter le vin qu'elles contenaient. De là j'ai réalisé que le contenant est toujours fonction du contenu et que primitivement le contenu prime toujours le contenant. Contenu-contenant, message-langage, fond-forme, même combat.
Pour matérialiser le concept, je fis des moulages intérieurs de contenants. Soit des contenus de bouteilles, paquets de cigarettes, de café, appareils photos, armoires.
C'est un travail de romain que de gâcher vingt sacs de plâtre et de les verser seau par seau dans l'armoire en montant sur une échelle.

 

 

 

Roulette Russe

Au début 1964, Ben, avec d'autres et moi même, réalise deux concerts Fluxus à Nice puis tous les deux nous montons à Paris pour le Festival de la Libre Expression qu'organisait Lebel. Concert Fluxus dans lequel je joue à la roulette russe avec un vrai revolver et une vraie balle.
Deux amis, Robert Bozzi et Una Lintkus voulaient m'empêcher de le faire et j'ai été obligé de leur dire que le révolver ne serait pas chargé. D'où le bruit qui courut comme quoi le révolver n'était pas chargé. Il l'était, et Robert Filliou, qui devint un de mes amis les plus chers en a toujours témoigné, parce qu'il m'avait vu tout de suite après ma performance.

 

 

 


 

Auto-stop avec piano

En juin 1969 Ben et Merino organisent le Festival non-Art. Ben m’avait dit que je ne sais quel type de Fluxus avait écrit un livre avec toutes les pièces possibles et imaginables pour piano. Je lui ai répondu qu'il pouvait en ajouter deux, auto-stop et navigation en piano.

 

 

 

 

 

Détournement d'autobus

En 1970, invité à participer à l'expo Environs Il à Tours, j'annonce que je ferai quelque chose. J'y arrive en train le 7 mai à deux heures du matin et je m'écroule dans un hôtel. Le 8 au matin, je vais acheter un pistolet à amorces d'un aspect réaliste. Je passe voir les organisateurs, je leur dis mon projet et leur demande de convoquer la presse. Vers 15 h, je monte dans un autobus, deux minutes plus tard, je braque le chauffeur et lui ordonne de tourner vers la bibliothèque où il y avait l'expo. A la différence d'un avion, un car peut s'arrêter en plein vol, surtout s'il y a un agent de police à côté. Bref, arrrestation. Poste de police, fouille (à poil) interrogatoire.

 

 

 

 

La paranoïa de l'artiste

En été 1975, Claude Viallat et Pierre Alain Hubert organisent au stade Vallier à Marseille une action, en principe, non stop, intitulée : "Les Six Jours de la Peinture". .
Pendant les cinq derniers jours, je joue “La paranoïa de l'artiste" en me recouvrant petit à petit de pansements et en accusant, tantôt l'un, tantôt l'autre, de m'avoir bousculé, frappé, jeté à terre etc... Je joue “La paranoïa de l'artiste" en me recouvrant petit à petit de pansements et en accusant, tantôt l'un, tantôt l'autre, de m'avoir bousculé, frappé, jeté à terre etc...
A la fin, je me suis redressé et ai offert à boire aux participants.

 

 

 

 

 

 

 

Agression d'identité

 

 

 

 

 

 

 

Le petomane

Petards dans un feu, enfummage

 


 

 

 

 

 

 

Pieds plâtrés

 

 

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